𝚄𝚕𝚝𝚒𝚖𝚊𝚐𝚎, 𝚕𝚎 𝚖𝚊î𝚝𝚛𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚖𝚊𝚐𝚒𝚎𝚜, 𝚝𝚘𝚖𝚎 𝟷 : 𝙻𝚎𝚜 𝚚𝚞𝚊𝚝𝚛𝚎 é𝚕é𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚙𝚊𝚛 𝙰𝚍𝚛𝚒𝚎𝚗 𝚃𝚘𝚖𝚊𝚜

AuteurPaysIllustratriceAnnéeNbre de pageMaison d’éditionImprimé enPrix
Adrien TOMASFranceElisabeth JAMES2022179RageotFrance7,50€

Dans le grenier de sa grand-mamie, Maël tombe sur un grimoire bien curieux, couvert de symboles violets et qui bizarrement l’appelle. Suite à cette découverte, un corbeau apparaît devant lui et bon gré mal gré l’entraîne dans le monde magique d’Oara.

On lui fait comprendre qu’il est l’un des derniers ultimages, un puissant magicien capable de contrôler plusieurs éléments et qu’il est demandé dans ce monde pour le sauver d’un ultimage dissemblable très puissant.

Il va donc falloir qu’il maîtrise ses différentes magies pour avoir une chance de le vaincre.

« Julie Legrenec sort en trombe de la chambre, une pile de cartons vides dans les deux bras. C’est une petite femme énergique, aux cheveux châtains tirés en queue de cheval et à la mâchoire volontaire. »

Passé quelques premières « absurdités » qui ont failli me sortir du récit, nous sommes très vite entraînés dans l’univers d’Oara où, pour une fois, le méchant est captivant, celui-ci possédant plusieurs facettes à son personnage.

En effet, suite à des guerres dévastatrices toujours plus nombreuse entre ultimages puissants, Léothax pense que la magie doit œuvrer pour le bien et enlève, en partie, les différents pouvoirs des ultimages et de leur descendance. Tous doivent se soumettre à un maître pour arrêter les ravages : lui. J’adore ce genre de méchant !

Le début est un peu lent et l’histoire commence vraiment à partir du moment où Maël est à Oara. Tout s’enchaîne ensuite de manière fluide, que ce soit au niveau de la logique des personnages mais aussi des dialogues. Le petit retournement de situation en fin de livre est très satisfaisant.

La carte en début de roman est très appréciable ; et les illustrations mignonnes – et en couleur s’il-vous-plaît – d’Elisabeth James qui parsèment le récit donnent du cachet à l’ouvrage.

Le livre fait un peu moins de 200 pages, on n’y retrouve donc forcément les « défauts » de ce genre de récit, peu de description et des actions qui s’enchaînent sans forcément avoir le temps de s’arrêter sur les personnages. J’ai par exemple eu du mal à m’attacher à Maël qui a pour seul trait de caractère d’être le « bon garçon ».

Je ne suis pas sûre que le sous-titre du livre « les quatre éléments » soit pertinent puisque Maël va surtout apprendre la magie de l’eau dans ce tome-ci et qu’il a une grande affinité pour la glace, je suis curieuse de ce choix de titre de la part de l’auteur. J’aurais également adoré une illustration d’arbre des magies en début de livre, avec les magies primaires et les pouvoirs qui découlent de celles-ci, comme la glace pour l’eau ou la foudre pour l’air, etc… Je suis très curieuse de voir ce que l’auteur nous réserve en terme de magie par rapport à ça.

J’ai commandé le tome 2, j’ai hâte de lire ce que nous a concocté l’auteur pour la suite.

Les petites absurdités qui m’ont gêné :

Sa mère lui demande d’explorer la maison pour découvrir des passages secrets et Maël feint de s’intéresser à la bibliothèque pour tromper sa mère parce qu’il souhaite juste aller dans le grenier ? Pourquoi ne pas tout simplement aller dans le grenier directement ou lieu de feindre devant sa mère ? Si il y a bien un passage secret dans les maisons, c’est dans les greniers et les caves.

« On n’a pas idée de raconter des idioties pareilles à ses petits-enfants » (page 16) → Ca, c’est une réflexion d’adulte et pas d’un garçon de dix ans. Et jusque là, la narration se plaçait du point de vue de Maël.

A un moment, sa grand-mamie crie d’effroi et sa mère arrive de suite et accuse directement Maël de lui avoir fait quelque chose → Alors qu’en première page, on nous décrit une mère attentionnée et qui sait répondre aux besoins de son enfant. Alors, l’auteur avait besoin de faire sortir Maël dehors dans sa narration et il a utilisé la mère pour cela, mais il aurait clairement dû le faire d’une autre manière. Voici le dialogue :

  • Qu’est-ce qui se passe ici ? S’exclame sa mère en surgissant dans la cuisine. Maël qu’est-ce que tu as fait à ta grand-mamie ?
  • Je… Rien du tout ! J’ai juste…
  • Si tu n’es pas capable de t’occuper calmement dans la maison, va prendre l’air dans le jardin ! Ordonne Julie. Allez !
  • Mais c’est pépé Gwen qui m’a dit…
  • Je ne veux pas le savoir ! Dehors !

On aurait dû être sur un dialogue de ce type plutôt :

  • Qu’est-ce qui se passe ici ? S’exclame sa mère en surgissant dans la cuisine. Elle questionne Maël du regard. Il est incapable d’émettre le moindre son tant il est interloqué par la réaction virulente de sa grand-mamie. Ne t’inquiète pas Maël, je m’occupe de grand-mamie, va plutôt jouer dehors s’il-te-plaît.
  • D’accord.

Ils indiquent à Maël que pour rentrer chez lui il doit tuer Léothrax alors que c’est faux, il suffirait pour lui de libérer les deux mages prisonniers pour avoir les dix mages capable d’ouvrir le portail.

Page 74, j’ai du mal à visualiser, on nous dit qu’il est dans une espèce de maison de poupée, très bas de plafond, donc on peut penser qu’il est recroquevillé pour pouvoir loger dans la pièce (et c’est d’ailleurs ce que l’image montre) mais on nous indique après que Qana arrive à s’incliner devant son maître → illogique.

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