𝙻𝚎𝚜 𝚊𝚟𝚎𝚗𝚝𝚞𝚛𝚒𝚎𝚛𝚜 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚖𝚎𝚛, 𝙸𝚗𝚝é𝚐𝚛𝚊𝚕𝚎 𝟷 𝚙𝚊𝚛 𝚁𝚘𝚋𝚒𝚗 𝙷𝚘𝚋𝚋

AuteurePaysTraducteurIllustrateurAnnéeNbre de pageMaison d’éditionImprimé enPrix
Robin HOBBEtats-UnisArnaud MOUSNIER-LOMPREMarc SIMONETTI2015951J’ai LuItalie19,50€

La famille Vestrit, grande famille de Marchands, s’est endetté sur plusieurs générations pour acquérir une vivenef familial, la Vivacia. Ces navires arrivent à s’éveiller au bout de trois générations et ainsi avoir leur propre conscience, en entretenant une connexion particulière avec la famille qui l’a achetée. En outre, ces bateaux son plus rapides, plus puissants et peuvent naviguer sur des mers fort dangereuses.

Le père d’Althéa va être la troisième génération qui mourra sur la Vivacia, l’éveil du navire est donc proche et celui-ci appartiendra bientôt à Althéa. C’est sans compter sur son père qui, à la dernière minute, préfère donner la Vivacia à son beau-frère et son neveu.

« Kennit marchait le long de la ligne de marée sans prêter attention aux vagues salées qui venaient baigner ses bottes en effaçant ses empreintes sur la plage. Il en quittait pas des yeux l’alignement désordonné d’algues, de coquillages et de morceaux de  de bois qui indiquait la plus haut limite de la mer. La marée commençait à redescendre et les vagues implorantes relâchaient peu à peu leur emprise sur la terre. »

J’ai commencé cette aventure livresque grâce à la youtubeuse Alex bouquine en Prada. Celle-ci en avait fait un résumé et une critique enthousiaste tout en indiquant qu’il y avait pléthore de personnages féminins intéressants. Ni une, ni deux, je suis prestement allée en librairie pour acheter la première intégrale de la série – qui regroupe trois tomes – et je suis tombée aussitôt sous le charme de cette saga.

J’ai eu un peu peur en commençant ce livre car l’histoire se déroule dans la même univers que l’Assassin Royal – de la même auteure – et cela fait des années que je me dis que je dois le lire, et je n’ai toujours pas sauté le pas. Si vous êtes comme moi, ne vous inquiétez pas, il n’est – pour l’instant – pas nécessaire d’avoir lu l’Assassin Royal pour suivre cette série.

J’ai eu un petit peu de mal à rentrer dans l’histoire, on va, en effet, la commencer par des serpents de mer, des créatures assez mystérieuses dont je n’ai pas forcément accroché à la narration, on se doute qu’ils vont avoir un rôle plus important dans les prochains tomes mais pour l’instant ça reste assez superficiel. Heureusement que leurs chapitres étaient assez courts. Et on commence vraiment le bouquin avec l’histoire de Kennit, un personnage assez antipathique, on ne va pas se le cacher, mais des plus fascinant dans sa manière de penser et de faire les choses. Néanmoins une fois arrivé à la mort du père d’Althéa, tout se déclenche et l’histoire, ainsi que les personnages, deviennent de plus en plus intéressants.

En fait, c’est assez fou, parce qu’en lisant ce livre on redoute tout ce qu’il y a de pire pour les personnages, et c’est pile ce qui leur arrive ; il y a donc un certain côté jouissif à les voir traverser la pire des situations possible et inimaginable.

En soi, on suit pas mal de personnage, mais ils font tous partie de la famille Vestrit sauf trois exceptions et a aucun moment on ne se sent submergé par les différentes narrations, ni coupé dans leur histoire. On est sur des personnages, parfois immatures, parfois têtus – parfois les deux -, bref des personnages avec beaucoup de faiblesses mais aussi d’intelligence et c’est un vrai plaisir de tous les voir évoluer au cours de notre lecture. Mention spéciale à Malta, j’ai hâte que cette petite peste prenne conscience de ses actions et de ses mots. Ainsi que Hiémain, va-t-il regretter ses actes sur le bateau et la libération des esclaves ?

Le traducteur a fait un travail énorme, tout y est fluide et c’est très agréable à lire. Robin Hobb arrive à nous faire de belles descriptions de paysage, et de la politique du monde, sans en faire trop. Le monde des aventuriers de la mer est détaillé, et pareil que sa narration, fluide, sans nous submerger de détails. Alors attention quand même, on va passer pas mal de temps sur des navires – d’où le titre de la saga oui oui – et il y a donc tout un vocabulaire assez spécifique concernant les bateaux et la navigation. Alors autant vous dire que ce n’est pas du tout mon domaine, mais personnellement, cela ne m’a pas gêné d’avoir des mots ou des interactions dont je ne connaissais pas le sens – je me suis entièrement laissée porter par l’œuvre – mais je pense que ça peut en perdre certains.

J’ai complétement adoré cette histoire dont le point fort est, sans contexte, ses personnages. J’ai hâte de voir si Althéa va finir par retrouver le commandement de la Vivacia, quelle est l’histoire – sans doute sordide – de la vivenef Parangon, et si on va aller dans le désert des Pluies trouver l’origine de la maladie de ses habitants.

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